Un nouveau départ en quelque sorte

Avec Julien Alins, Stéphane Arcas, Damien Aspe, Grégory Cuquel, Claire Decet, Jean Denant, Estelle Deschamp, David Evrard, Guillaume Pinard, Manuel Pomar, Babeth Rambault, Josué Rauscher, Lisa Tararbit. Performance : Béatrice Utrilla et Michel Cloup.

Commissariat : Manuel Pomar, Lieu Commun.

VERNISSAGE LE VENDREDI 22 NOVEMBRE À 19:00

avec une PERFORMANCE de MICHEL CLOUP et BÉATRICE UTRILLA à 20:30

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 Lieu-Commun prolongement de ALaPlage (Toulouse, since 1997) et La Station (Nice, since 1996), s’échangent !

Après Saison 17, exposition de la Station chez Lieu Commun (voir http://www.lastation.org/exposition/saison-17/), c’est au tour de Lieu Commun de venir faire un tour sur la côte d’azur.

Le titre de l’exposition Un nouveau départ en quelque sorte est extrait de la chanson de Diabologum, « De la neige en été ». Michel Cloup nous y décrit de façon opaque, sur un phrasé de guitares stridentes et lancinantes, un monde en proie au chaos. La neige du titre n’est autre que la mousse des extincteurs vainement employés à tenter d’étouffer les incendies qui, sporadiquement, embrasent la ville. Constat désabusé dans lequel ce « nouveau départ » est une idée à peine esquissée. Le narrateur se contente de jouer au foot sur le toit d’un immeuble en contemplant distraitement les incendies épars. L’art ne changera probablement pas le monde mais il en suit sa course, et emporté dans son élan rotatif, il en subit l’évolution galopante. Certains des artistes invités pour cette exposition ont travaillé à plusieurs reprises avec ALaPlage et Lieu-Commun mais c’est aussi l’occasion d’une première rencontre avec des artistes qui aiguisent notre curiosité. 
Ne pas ajouter d’objets au monde ou une esthétique de la décroissance pourraient être les règles du jeu de cette exposition. Les œuvres présentées proposent des esthétiques radicalement différentes les unes des autres. Leurs points communs se situent plus dans les modalités de réalisation des pièces, objets recyclés ou détournés, soustraction de matériaux au lieu, productions éphémères ou usage de matériaux naturels démontrent la diversité de pratiques situées en contrepoint d’un art excessif et rutilant en totale contradiction avec les réalités de notre monde.

Ces positions conscientes sont réunies ici pour le premier épisode d’une série qui se développera sur trois années dans d’autres espaces d’expositions en Europe, avec à chaque épisode de nouveaux artistes aux postures différentes.

Manuel Pomar

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Pour participer à l’exposition « Un nouveau départ en quelque sorte », munissez vous d’un objet : petit ou gros, cassé, inutile ; bref, un truc, un machin ou même un bidule!

ainsi, vous pourrez repartir avec une sérigraphie éditée à l’occasion de l’exposition de Lieu Commun à la Station, signée et limitée à 100 exemplaires. En effet, Damien Aspe, via son œuvre P2P 3.13 (peer to peer version 3, 2013) réinvente le système informatique d’échange de pair à pair (qui permet aux internautes de transférer des données d’ordinateur à ordinateur) en lui donnant une matérialité. Un système de troc, en somme, qui rend l’œuvre interactive : une fois l’œuvre en fonctionnement, l’artiste la laisse évoluer au gré des ajouts du public qui en déterminent l’esthétique finale.

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À propos de Lieu Commun :

Lieu-Commun a pour principale vocation la production et la diffusion de l’art contemporain, espace de diffusion et lieu de travail pour artistes résidents. C’est dans l’ancienne chemiserie de 1000 m2 que nous louons rue d’Armagnac, dans les faubourgs de Toulouse, avec ses 450 m2 consacrés à l’exposition, ses ateliers d’artistes, son atelier d’enregistrement sonore, son appartement de résidence et ses bureaux que nous développons une démarche singulière tout entière consacrée à l’art contemporain et aux musiques aventureuses.