Cas de figures

La Station -- halle sud du Chantier 109 - Nice - France

Du 06-02-2010 au 03-04-2010, durée : 25 jours

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Vernissage le vendredi 5 février 2010. projection exceptionnelle de Stunt Lab, film de Florian Pugnaire.
Exposition du 6 février au 3 avril 2010.

Avec Armen Eloyan, Konsortium et Yann Sérandour

Pour sa nouvelle exposition, intitulée « Cas de Figures », La Station choisit de confronter trois regards sur la peinture contemporaine. Au travers des œuvres d’Armen Eloyan, de Konsortium et de Yann Serandour seront explorées les problématiques plastiques, théoriques et politiques que soulève aujourd’hui la pratique de cet art pluriséculaire.
Des divergences entre ces différents artistes naît un dialogue singulier : les peintures expressionnistes, parfois violentes mais non dénuées d’humour d’Armen Eloyan s’opposent à celles, radicalement minimales et cérébrales du groupe allemand Konsortium.
En parallèle, les parasitages et les déplacements opérés dans les œuvres de Yann Serandour ne tranchent pas, mais nourrissent au contraire le débat pictural qui semble avoir lieu.
Tous interviendront, sur le lieu même, le mois précédant l’ouverture de l’exposition : par le biais de productions réalisées in situ, ils construiront une exposition inédite, créée par les œuvres elles-mêmes, dans un temps donné. Ainsi, pas de tromperie, pas de raccourci : les œuvres s’opposent, interagissent, se répondent, s’affrontent… et finissent par ouvrir un horizon complexe, certes, mais loin de tout simplisme, de toute didactique.

For its newest show called « Cas de Figures, » La Station has chosen to confront three visions on contemporary painting. Through creations by Armen Eloyan, Konsortium and Yann Serandour, the plastic, theoretical and political problematics raised by today’s practice of this age-old art will be explored.
From divergences between these artists a singular dialogue is born: expressionist paintings, sometimes violent but not deprived of humor by Armen Eloyan are opposing those radically minimal and cerebral of the German group Konsortium.
In parallel, the interferences and displacements operated within Yann Serandour’s art do not cut off but, on the contrary, feed the pictural debate that seems to be occurring.
All will intervene, here on location, during the month preceding the opening of the exhibition, through productions made in situ, they will construct an unprecedented show created by the pieces themselves, within a given time. Thus, no deceit, no short cuts, the artworks oppose, interact, respond, face each other and end up opening a certainly complex horizon but, far from simplism, didactics.