LE BALLET TRIBALESQUE

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La Station - Nice - France

Du 17-10-2020 au 31-10-2020

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Informations sur le vernissage : Vendredi 16 octobre 2020 à 18h

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La Station présente Le ballet tribalesque, exposition personnelle de Charlotte VITAIOLI, résidente temporaire de La Station de septembre à décembre 2019.

« Dans l’espace de la Station où j’ai travaillé avec enthousiasme au cours de ma résidence à l’automne 2019, je présente les décors d’un ballet contemporain intitulé « Le Ballet Tribalesque » en hommage à Oskar Schlemmer. Un ballet inachevé, jamais donné, qui prend ici la forme d’une exposition morcelée, à cheval entre deux lieux ; La Villa Emerige à Paris et La Station à Nice.

Enchaînement de tableaux vivants éclectiques, joués par des danseurs vêtus de costumes peints, manipulant des décors et des « objets rituels », l’idée de cette pièce est née au cours de mes expériences au Japon et en Australie, des cultures qui m’ont attiré pour leurs rituels performatifs vernaculaires, à la croisée du théâtre Kabuki et de la danse aborigène ainsi que des Matsuri, ces fêtes japonaises annuelles planifiées au rythme des saisons.

J’ai conçu les éléments de ce ballet en m’appuyant sur des gestes de danse comme support pour mes peintures. Pour les peuples premiers d’Australie, la peinture et la danse sont des médiums de transmission pour le rêve afin que l’on s’en souvienne aujourd’hui et pour toujours ; « À la recherche d’un état de joie » pour le dire avec les mots de Rudolph Von Laban.

Les objets et costumes présents dans les deux expositions empruntent aux savoir-faire du tissage et de la peinture sur soie. Des artisanats qui impliquent un temps de production, de fait main, me donnant accès à tout un monde contemplatif.

Un espace imaginaire qui me procure cet état que je nomme « mélancolie heureuse », véritable terrain d’investigation dans ma pratique que j’approfondis en m’efforçant de traduire quelque chose de l’instant fugace, de ce temps suspendu entre le jour et la nuit. Cette mélodie si particulière au « Monde flottant », évoquant la brièveté de la vie humaine, une vie ponctuée par les phases de la lune.

En 1924, Sonia Delaunay dit à propos du Ballet « Relâche » dont la musique est d’Erik Satie ; « Est-il un morceau d’anti-art ? Un anti-ballet ? Il est surtout un hymne à la vie moderne débarrassé des conventions ». « C’est le bonheur des instants sans réflexion » ajoute Picabia.

Je tiens à remercier le Kiosque-Centre d’Art de La Chapelle des Calvairiennes à Mayenne, qui a produit cette exposition en partenariat avec La Station. »

Charlotte Vitaioli, 2020

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Depuis 2016, la D.R.A.C P.A.C.A aide La Station à mettre en place des résidences temporaires pour les artistes plasticiens. La Station a choisi de proposer deux résidences d’une durée de quatre mois. Pour chacune d’entre elles, une bourse de 3500 € est versée aux artistes, leur permettant d’assurer production, transport, déplacements et per diem. Un logement en centre-ville leur est attribué ainsi qu’un atelier d’une surface de 40m2 à La Station.