GAS STATION – part I

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La Station - Nice - France

Du 18-04-2015 au 13-06-2015

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Informations sur le vernissage : le vendredi 17 avril à partir de 18:00

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GAS STATION part 1

Exposition du samedi 18 avril au samedi 13 juin 2015

CARTE BLANCHE À GAGLIARDI ART SYSTEM, TURIN

Avec Ennio Bertrand, Davide Coltro, Giuliana Cunéaz, Piero Fogliati, Paola Risoli.

Les artistes choisis par G.A.S pour G.A.S STATION (part 1) jouent avec notre perception via des installations sculpturales, picturales et numériques. Les jeux illusionnistes et cinétiques de Piero Fogliati, les technologies digitales et interactives d’Ennio Bertrand, le bricolage cinématographique et intimiste de Paola Risoli, les paysages virtuels et nanoscientifiques de Giuliana Cunéaz et les cadres numériques de Davide Coltro questionnent notre rapport au monde et à ses phénomènes.

Ennio Bertrand (né à Pinerolo en 1949) emploie des images et des technologies digitales, des compositions de lumière, de sons et de vidéos ainsi que des installations interactives, qui proposent des événements minuscules et isolés du flux indistinct d’informations et d’images qui sature notre perception. Il est membre de l’association Ars Tecnica – fondée en 1988 à Paris, à La Cité des sciences et de l’industrie, La Villette – et co-fondateur de Arslab, Arte Scienza e Nuovi Media, créé à Turin en 1996. Depuis 2008, il est professeur à l’Académie Albertina de Turin.

Davide Coltro (né à Verona en 1967) est l’inventeur du cadre électronique. Pour sa recherche innovatrice, il a été invité à de prestigieuses expositions tant en Italie qu’à l’étranger. En 2011 il représente l’Italie à la 54e Biennale de Venise avec RES_PUBLICA I, une installation monumentale de 96 modules électroniques, qui concluent une des recherches les plus impressionnantes et complètes sur le paysage contemporain. Ses spéculations sur l’unité de l’art, en particulier par le développement technologique, l’ont conduit à ouvrir un débat théorique avec d’autres auteurs de sa génération. Il est le fondateur du groupe ON.

Giuliana Cunéaz (née à Aoste en 1959) vit et travaille à Aoste et Milan. Diplômée de l’Académie des Beaux Arts de Turin, elle utilise dans son travail tous les médias, de l’installation vidéo à la sculpture, de la photographie à la peinture et même la peinture sur écran, une technique qu’elle a inventée. Au début des années 90, elle a mené des recherches sur de nouvelles formes associées à la vidéo expérimentale. En 2004, la 3D a pris une place importante dans son travail, devenant un élément de recherche pour la vidéo et la peinture sur écran. L’appropriation d’instruments technologiques fait partie du champ de recherche de l’artiste. Elle emprunte des éléments appartenant au monde scientifique et aux nanosciences, et les transforme en un paysage virtuel qui interagit avec les données naturelles.

Piero Fogliati (né à Canelli en 1930) se sert des découvertes de la science en matière optique pour faire vivre au spectateur de fascinantes expériences optiques et mentales. Héritier de Marcel Duchamp comme de Moholy-Nagy, il crée des univers où l’illusion, l’activité cérébrale et la poésie de la lumière sont utilisées pour produire un imaginaire dont les sources ici sont autant physiques que psychologiques. Ses machines, plus que des dispositifs cinétiques, sont des « machines célibataires » paradoxales, intelligentes et hypnotiques.

À partir de matériaux de récupération, Paola Risoli (née en 1969 à Milan) crée des mondes miniatures, bricolés et intimistes qu’elle exploite également par le biais de la photographie et de la vidéo. Plus récemment, l’artiste niche ses saynètes dans des barils recyclés. Le spectateur est alors invité à se rapprocher des fenêtres découpées dans le métal pour se plonger dans ces univers secrets. Les contrastes entre l’intérieur et l’extérieur, entre les matériaux bruts et la finesse des détails, entre l’exigence physique de la mise en oeuvre et la délicatesse du résultat sont subtilement construits. Malgré leur caractère rudimentaire, ces décors « autoéclairés » génèrent des ambiances quasi cinématographiques.

À PROPOS DE PIETRO GAGLIARDI, GALERISTE

En 1968 Pietro Gagliardi monte avec trois associés une agence de publicité aujourd’hui connue sous le nom de BGS, partageant avec Barbella et Saffirio sa direction artistique sans toutefois négliger d’autres aspects du métier tels que les médias, la production et le management. Depuis 1968, les associés ont demandé chaque année à un artiste d’imaginer une édition inédite, numérotée et hors-commerce, à offrir aux clients à l’occasion des fêtes de fin d’année. En 2002, cette collection attira l’attention de GAM, la galerie d’Art Moderne de Turin, qui à l’occasion de la sortie de la 35e édition, exposa toutes les éditions de BGS. Les relations entretenues par Pietro Gagliardi avec l’art, si elles ne sont pas systématiques sont tout du moins signifiantes : plusieurs initiatives lui ont permis de conjuguer son expérience dans la communication et sa passion pour l’art (du Musée de Turin jusqu’aux murs de la ville – des dernières pages de La Stampa dédiées aux artistes à l’expérience artistique instantanée d’Ego Nespolo pour ne mentionner que ces 2 initiatives).

À PROPOS DE GAGLIARDI ART SYSTEM

Pour certains son acronyme suggère une atmosphère urbaine, moderne et agressive ; toutefois c’est une galerie qui, de par son espace, pourrait plutôt être perçue comme traditionnelle. Gagliardi Art System découle pourtant, en renonçant à une vision globalisante de l’art, beaucoup plus de l’intention consistant à faire naître un nouvel opérateur dans le monde de l’art. Car comme son nom le suggère, Gagliardi Art System n’est pas seulement un nouveau lieu, mais également un nouveau système, une approche multiple des systèmes de l’art. Pour en bénéficier mais aussi pour y participer, GAS voudrait proposer une nouvelle figure, un galeriste / garant / ami / conseiller / chargé des relations publiques / gourou (la passion pour l’art de Pietro Gagliardi n’a pas encore trouvé son équivalent en ce bas monde), qui, avec des germes de créativité et d’idées, attirerait l’attention des artistes, recréant presque un atelier au sens médiéval, mais avec des outils plus numériques et virtuels. Au quotidien, la galerie s’imposera d’être ouverte autant que possible dans ses choix – sans idées préconçues ni préjugés ; elle proposera une communication innovante (commençant d’abord par un projet « outrancier » de communication à l’intérieur de la galerie, pensé pour être ensuite exporté dans d’autres formes), une attention particulière sera portée aux jeunes artistes et aux talents qui n’ont pas encore trouvé l’espace qui leur convient ; tâche à laquelle Pietro Gagliardi s’est déjà attelé pendant toutes ces années passées au sein de l’équipe de direction artistique de l’agence BGS.