Séance Tenante

seance tenante lia giraud raphaele bezin la station art contemporain nice

La Station - Nice - France

Date : 07-11-2014

Voir les photos de l'évènement »

Poster un commentaire

Poster

La Station présente

Séance Tenante

une soirée de projection vidéos

Vendredi 7 Novembre 2014 à 19:00
Entrée libre / Adhésion 2 euros

avec
InVisible de Lia Giraud (2012, 18mn) et Une esthétique de coups (des opérations d’artistes) de Raphaële Bezin (2013, 64mn)

•••

InVisible de Lia Giraud (2012, 18mn)

à propos d’InVisible :

Entre accélération et inertie, l’image rencontre la physique quantique dans le vide d’une boîte noire. De l’œil à l’atome, du réel au probable, un dialogue « lumineux » les révèle à la fois indispensables et obsolètes dans la compréhension du visible et de l’invisible. Film réalisé en partenariat avec le laboratoire Kastler-Brossel de l’Ecole Normale Supérieure.

à propos de Lia Giraud :

Lia Giraud est diplômée de L’Ecole Normale Supérieure des Arts Décoratifs (secteur Photo-Vidéo).
Sa pratique se caractérise par une recherche pluridisciplinaire, aux frontières des arts et des sciences. En 2010, elle élabore le concept d’Image Vivante qu’elle développe actuellement  dans le cadre d’une thèse  « Sciences, Arts, Création, Recherche » à Paris Sciences et Lettres (PSL) et au sein du programme de recherche  DiiP (Dispositifs interactifs et performatifs) de L’ensadlab.
Questionnant l’influence des avancées techniques sur notre environnement, par l’expérimentation de nouvelles formes plastiques hybridant les protocoles scientifiques et artistiques, cette recherche explore l’ambiguité des limites entre réalité et imaginaire en transposant les codes d’un domaine à l’autre.
Son travail se construit autour de collaborations avec des laboratoires scientifiques, tels que l’équipe « Cyanobacterie Cyanotoxines et environnement » du Muséum National d’Histoire Naturelle ( Projet « Algae-graphies » ), le laboratoire Kastler-Brossel de l’Ecole Normale Supérieure (Film « InVisible ») et plus récemment le « Laboratoire de chimie de la matière condensée » de Paris (Collège de France et UPMC) ou l’Institut Pierre et Marie Curie.

http://www.liagiraud.com

•••
Une esthétique de coups (des opérations d’artistes) de Raphaële Bezin (2013, 64mn)

à propos du film (par Raphaële Bezin) :

Ce film est le travail que j’ai rendu en guise de mémoire pour l’obtention de mon DNSEP aux beaux arts de Cergy. La question de l’emprunt en art me concerne en premier lieu étant donné ma pratique. Les nombreux auteurs que je cite dans ce film ont d’abord été essentiels pour moi personnellement et pour me positionner vis-à-vis de mon travail. Michel de Certeau, auteur de la formule qui titre ce film, encourage au détournement et nous incite à nous écarter de l’usage des produits qu’on nous  impose. Je suis donc partie des constatations de de Certeau et j’ai cherché à les appliquer au champ du cinéma : qui détourne quels films et pour quels résultats?  La liste des remake, remix, arrangement, citation, parodie, réemploi, adaptation, reproduction, réédition, etc., que je propose n’est évidemment pas exclusive mais je voulais surtout montrer que ces pratiques n’ont rien de nouveau et qu’elle sont avant tout nécessaires pour nous emparer de notre environnement et l’habiter.

à propos de Raphaële Bezin :

J’ai débuté mon parcours artistique à la Sorbonne où j’ai obtenu un master de recherches en arts plastiques. Ma pratique abordait déjà les questions du ré-emploi et du détournement. J’ai ensuite poursuivi mon cursus aux beaux arts de Cergy où j’ai quasiment passé quatre ans à faire du playback. Je sélectionnais des scènes de films dont je ne gardais que l’audio que je rejouais, proposant de nouvelles images. Cela exposait toute l’artificialité de l’habituelle synchronisation du son et de l’image au cinéma. En fait, je cherchais à expérimenter la structure même d’un film – le hors-champs, le raccord, la synchronisation son et image, la projection, le décor, etc. –  et à la rendre visible. Voilà ce qui m’occupe encore en ce moment et qui m’a conduite au Fresnoy où je suis actuellement. Je veux trouver une autre façon de projeter un film et bouleverser la place que le spectateur occupe habituellement. »