OVNi – festival d’art vidéo – Le WindsoR – NICE

Le WindsoR - Nice - France

Du 04-12-2015 au 06-12-2015, durée : 3 jours

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Informations sur le vernissage : le 4 décembre à 16:00 à l'hôtel WindsoR

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À PROPOS D’OVNi, OBJECTIF VIDÉO NICE
du 4 au 6 décembre 2015
inauguration le vendredi 4 décembre à 16:00

La première édition d’OVNi a été initiée par Odile Redolfi Payen, directrice de l’hôtel WindsoR. Cette structure, membre du réseau pour l’art contemporain Botox(s), est depuis longtemps impliquée dans la défense et la promotion de l’art contemporain.
Parrainé par Christian Bernard, actuel directeur du M.A.M.C.O de Genève et ancien directeur de la Villa Arson, ce festival d’art vidéo réunira une vingtaine de structures artistiques, locales et étrangères, choisies pour leur expertise et leur expérience. Il leur sera laissée «carte blanche» pour construire une programmation exigeante mais également accessible, car cet événement, ouvert à tous et gratuit, a pour objectif de favoriser la diffusion de la vidéo d’art auprès du grand public. Dans l’intimité des chambres de l’hôtel, les visiteurs pourront découvrir une sélection éclectique d’œuvres d’artistes de France ou d’ailleurs ; et pourront par la même occasion visiter les chambres déjà investies à l’hôtel WindsoR par des artistes internationaux comme Ben, Glen Baxter, Olivier Mosset ou bien encore Raymond Hains.

En savoir plus : http://www.ovni-festival.fr/

LA SÉLECTION DE LA STATION POUR OVNi
Laurent FAULON et Delphine REIST

Dans le cadre du festival d’art vidéo OVNi, organisé par l’hôtel WindsoR, La Station vous proposera de découvrir les œuvres de Laurent Faulon et Delphine Reist. Ces deux artistes, qui vivent et travaillent en Suisse, exposeront à La Station du 6 février au 2 avril 2016 (vernissage le 5 février). OVNi offre donc l’opportunité à La Station de faire découvrir aux visiteurs, en avant-première, leurs univers.
Laurent Faulon et Delphine Reist développent chacun de leur côté, depuis une vingtaine d’années, un travail artistique autonome et depuis une dizaine d’années, collaborent à la conception de projets de résidences et d’expositions collectives. Bien que leurs préoccupations artistiques, les esthétiques qui les supportent et les œuvres qui en résultent soient strictement individuelles, leurs démarches se rejoignent dans la façon dont ils appréhendent les espaces et les contextes de travail qu’ils rencontrent. Ils conçoivent des installations ou des interventions in situ rentrant en résonance avec les caractéristiques esthétiques et sociales de l’endroit qui les reçoit. L’analyse des spécificités d’un lieu constitue le point de départ de leur démarche.

À PROPOS DE LAURENT FAULON
Né à Nevers (F) en 1969, il vit et travaille à Genève.
Il enseigne à l’école supérieure d’art de l’agglomération d’Annecy (esaaa) depuis 2004.
http://laurent-faulon.over-blog.com

Laurent Faulon développe un art d’interventions, le plus souvent éphémères et fortement contextualisées. En une vingtaine d’années, son travail s’est déplacé de la performance vers l’installation. Concevant toujours des œuvres qui entrent en résonance avec les caractéristiques architecturales, politiques, économiques ou sociales de l’endroit qui les accueille, c’est souvent ce dernier qui constitue le point de départ de sa réflexion et reste l’élément principal de ses propositions.
Ses œuvres ont été exposées au Transpalette (Bourges), au VGLAZ Art Center (Moscou), au Eternal Gallery (Tours) au MAC (Lyon), en 2014 ; à la Villa Arson (Nice), à la Galerie der Stadt Backnang (Allemagne), à l’espace espace Timtimol (Dakar) et à la Stadt Galerie, Saarbrücken (Allemagne) à la TM gallery (Genève), et à la Fondation François Schneider (Wattwiller, France), en 2013 ; au MACRO (Rome), à l’Hiroshima Art Document (Japon), et au CAN, (Neuchâtel, CH) en 2012 ; à la Biennale Onomichi (Japon), à la Ferme Asile (Sion, CH) en 2011 ; au  Printemps de septembre (Toulouse, France) en 2008, au MAMCO (Genève) en 2006.

ŒUVRE CHOISIE POUR OVNi
Masse Critique, 2014, 9’35 min

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«(…) un carton est rempli d’eau, jusqu’à ras bord. Cela semble impossible de faire contenir autant de force et de masse liquide dans du carton. C’est une expérience. Comme un savoir contenu – et qui déborde. C’est un équilibre fragile. Une tentative de parvenir à une masse critique, un point de rupture.»
extrait du texte de Pascal Beausse, «La vie ! La vie ! La vie !», 2013, publié dans le catalogue monographique Life! Life! Life!, édition Aparté, Genève, 2013.

 À PROPOS DE DELPHINE REIST

Née à Sion (Suisse) en 1970, elle vit et travaille à Genève.
Elle a enseigné à l’ENSBA Lyon de 2006 à 2008. Elle enseigne actuellement à la HEAD à Genève.

Parkings, latrines, chantiers, sous-sols, bâtiments administratifs : l’œuvre de Delphine Reist se déploie généralement dans ces lieux ingrats, sans qualités ni réelle situation et qui échappent de fait à la visibilité convenue de l’art. Là, ses interventions consistent en une mise en mouvement d’objets communs : un baril qui n’en finit pas de rouler, des caddies qui dansent, des voitures qui démarrent toutes seules, des drapeaux qui s’agitent sporadiquement… Un petit théâtre déshumanisé où l’esprit du lieu s’incarne dans une révolte des marchandises standardisées.

Ses œuvres ont été exposées au Palais de Tokyo, à la Nishieda Foundation (Kyoto), au Palais de Tokyo (Paris) et à la Galerie Perchersky (Moscou) en 2014, au Mamco (Genève), à la Villa Arson (Nice), au FRAC Limousin en 2013; à la biennale de Dallas, à Pommery (Reims), au MACRO (Rome), à La maison Rouge (Paris) et au Xiangning Art Museum de Shenzhen en 2012;  au Helmhaus (Zurich) et au Gothenburg Museum of Art (Suède) en 2011; au Musée des beaux-arts de la Chaux-de-Fonds (CH) et à l’ACCA (Melbourne) en 2010; à l’IAC (Villeurbanne), à Fri Art (Fribourg, CH), au Magasin (Grenoble) et au Centre Georges Pompidou (Paris) en 2009.

ŒUVRE CHOISIE POUR OVNi

Averse, 2007, 4’30 min

Averse, Delphine Reist, 2007 reist_averse3 reist_averse5

L’ « averse » dont il est question dans le titre de la vidéo est une pluie d’objets, une pluie de néons. La chute, depuis le plafond, des tubes allumés est un orage en négatif, au sens où chaque « éclair », plutôt que de produire de la lumière, plonge un peu plus la salle dans la pénombre. Comme pendant l’orage, les phénomènes lumineux (en l’occurence, l’extinction successive de toutes les sources d’éclairage) précède la déflagration, bris de verre ou grondement du tonerre. La fin de l’un et de l’autre (de l’orage et de la séquence vidéo) est le retour à l’obscurité. La boucle se termine sur un écran noir, marquant la fin provisoire de l’image. Ca n’est pas seulement le « sujet », mais la la pièce elle-même qui s’auto-détruit, en faisant disparaître progressivement la lumière qui permet de la voir.
extrait du texte de Vincent Pécoil, Averse, 2009