INSIGHTLIGHT

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La Station - Nice - France

Du 12-03-2014 au 07-06-2014

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Informations sur le vernissage : le samedi 8 mars à partir de 18:00 - carte blanche musicale à Richard Prompt

INSIGHTLIGHT

exposition monographique de Jérôme PORET.

Vernissage le samedi 8 mars à 18:00, avec une carte blanche musicale de Richard PROMPT.

Exposition du mercredi 12 mars au samedi 7 juin 2014.

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INSIGHTLIGHT est une rétrospection de l’œuvre de JÉRÔME PORET : il réactive, organise et «encadre» des pièces issues d’expositions conçues ces 10 dernières années au Transpalette de Bourges, au Confort Moderne de Poitiers et à Mains d’Œuvres à St Ouen. Ces lieux alternatifs, à résonance industrielle, partagent avec La Station une même vision de l’art, tournée vers l’expérimentation, la transdisciplinarité, le rapport direct, en dehors de tout cadre marchand ou institutionnel, à l’acte créatif et au créateur.

Conçue autour de l’univers plastique, cinématographique et musical de l’artiste, INSIGHTLIGHT occupe l’intégralité des espaces d’exposition de LA STATION et sera le théâtre de plusieurs événements (concerts, conférences, projections…) :

- mercredi 7 mai : soirée d’ouverture du Festival de M.A.I du Projet Cluster

- vendredi 9 et samedi 10 mai : participation aux Visiteurs du Soir

- jeudi 15 mai : visite guidée par Nathan Crothers / « Turbulence & Calm », conférence de Rob Garrett

- samedi 7 juin : finissage / participation au Festival Crossover

Une sérigraphie à tirage limitée est également produite par LA STATION à l’occasion de cette exposition.

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INSIGHTLIGHT

HOW WE TRIED A NEW COMBINATION OF TONES TO SHOW THE INVISIBLE

« Jérôme Poret joue à la fois sur le registre du patrimoine architectural et de la musique rock la plus contemporaine. » Jérôme Diacre

Insightlight est une rétrospection. Les 350 m2 d’exposition de La Station deviennent le lieu de l’insight[1], de la résolution. Dans cette exposition, je propose de réactiver, d’organiser, « d’encadrer » des pièces issues de lieux que j’ai traversés, à résonance industrielle, aux enjeux artistiques très proches, aux statuts presque similaires.

À partir de 1992, Emmetrop issue des mouvances musicales et de dynamiques alternatives, investit les entrepôts Leiseing de Bourges.  Avec l’association, je fonde le Transpalette et travaille à la programmation et la régie des expositions de 1997 à 2007.

En 2009, à Mains d’Œuvres, l’exposition (23’17’’) est conçue comme une partition collective en compagnie de Dominique Blais, Pascal Broccolichi, Dominique Petitgand. La présentation conjointe des œuvres dans l’espace, assortie d’une diffusion non simultanée, est propice à l’apparition de combinaisons singulières. Elles se juxtaposent temporairement aux composantes visuelles des autres.

En 2011, au Confort Moderne, en résidence j’investis les espaces communs, la salle de concert, les backstages… à l’exception, en contrepoint, de l’espace d’exposition de l’Entrepôt. Je réalise des pièces rattachant l’histoire musicale du Confort avec son infrastructure, anciennement une manufacture de parapluie puis de machine à coudre.

Aujourd’hui, je propose à La Station qui a pris en 2009 ses quartiers dans les anciens abattoirs de Nice, un projet à la lisière de toutes ces histoires. Une déchronologie rétrospective. Un assemblage d’affects qui hantent les espaces d’expositions, alternant installations spécifiques et pièces anciennes transposées et réinterprétées. L’ensemble recompose l’accrochage qui agit comme un révélateur d’hypothèse à partir d’un fond brut de forme.

La translation au Transpalette,  la transposition à Mains d’Œuvres, la confrontation musicale au Confort Moderne et la rétrospection à La Station.

L’actif rejoint l’affect et produit de la hantise. Ils sont en quelque sorte les trois axiomes de mon travail.

Les quatre mois d’exposition sont rythmés par des invitations à des auteurs, musiciens, artistes qui ont traversé mon histoire dans ces lieux, comme autant d’apparitions qui revisitent ensemble ce projet commun.

Jérôme Poret


[1] « L’insight est un terme pour nommer le temps fort d’une résolution, compris comme passage d’une configuration perceptive à une seconde configuration, plus satisfaisante car porteuse en elle-même des réorientations, des regroupements, des suggestions d’actions susceptibles de remédier aux tensions inhérentes à la configuration précendente. » extrait de, Intelligenzprüfungen an Anthropoiden, Wolfgang Köhler 1917