Curriculum Vitae / Informations
De « Vorticanti » (Galleria Maze, Turin) à « Format Exchange » (La Suite, Château-Thierry), passant par « Queequeg » (Point Ephémère, Paris), « Certains travaux doivent être accomplis à la surface du sol (…) » (La Station, Nice), et « Une année passa (…) » (La Friche de la Belle de Mai, Marseille), les lieux et les rencontres (entre autres : Bernhard Rüdiger et Stephen Maas, Lamarche-Ovize, Emilie Perotto) sont une donne indispensable dans le travail que Sarah Tritz met en œuvre depuis sa sortie des Beaux-Arts de Lyon en 2004. Ses installations in situ résultent de l’assemblage hétérogène d’éléments récupérés, d’objets manufacturés, trouvés ou offerts, faisant état de sculptures, ponctués de dessins, de modelages, de moulages. L’équilibre est précaire, les formes sont à la limite du reconnaissable. Qualifiables d’ensembles naturels, au sens aristotélicien, Sarah Tritz propose des promenades au spectateur, où ressentir jouxte la compréhension intelligible : le regardeur doit s’impliquer pour voir. « L’orgie grise », présentée dans « Format Exchange », répondait à l’état du lieu, proposant une ruine en parpaings : construction inachevée ou à demi-détruite ? Ces incertitudes, comme l’écart des références faites –ici les minimalistes, alors qu’à côté les « Chanteurs Lyriques » appelaient l’expressionnisme -, permettent la rêverie. « Un joyeux naufrage » (centre C. Lambert, Juvisy-sur-Orge), première exposition personnelle de Sarah Tritz ouvrira le 22 septembre.
Anne Kawala, 02 n°43, oct nov dec 2007
Travaux
Expositions / Evènements
Du 01-02-2008 au 15-03-2008
La Station à Villeurbanne
Du 01-07-2006 au 02-10-2006
Certains travaux doivent être accomplis à la surface du sol…